Les soeurs à l'envers by Pierre Louÿs

Les soeurs à l'envers by Pierre Louÿs

Auteur:Pierre Louÿs [Louÿs, Pierre]
La langue: fra
Format: epub
ISBN: 9782364904019
Éditeur: Groupe CB
Publié: 2013-04-25T04:00:00+00:00


MÉLANIE

Là, j’étais toute seule.

JULES

Et pis j’m’en fous. J’aurai pas besoin d’te baiser, ça sera tout bénéfice.

MÉLANIE

Oh ! si, viens, j’bande encore tellement.

JULES

Ben moi, je n’bande pus. Fais-moi feuille de rose si tu veux que ça s’dresse. (Il se déshabille.)

MÉLANIE

Viens mon loup et n’te lave pas l’cul. J’aime te sentir. (Jules s’assied sur sa figure.) Là, écarte bien les fesses. Pousse, ça élargit l’trou, c’est meilleur à sucer. Ah ! que j’te l’lèche, que j’te l’foule avec la langue. Me sens-tu, hein ?

JULES

Ça n’bande pas. Suce-le moi. (Mélanie le suce.) Oui tète bien, cochon de bon Dieu. Ah ! v’là qu’ça vient. Allons, écarte-toi, on va t’foutre.

MÉLANIE

Ah ! viens, viens, entre le bien. Ah ! salop je la sens jusqu’au fond, pousse encore, tripote-moi les fesses, branle-moi les tétons, fous-moi, fous-moi, entre-toi ! Ah ! moi ça vient, jute aussi. Oh ! aussi ! Ah, merdeux ! Ah ! dire que t’es né par ce con là et que tu le fais jouir maintenant… Donne ta langue… Je jouis ! je jouis !… me sens-tu ? C’est comme un déluge…

JULES

Tu jutes trop, putain, je ne te sens plus ; autant baiser dans de l’eau chaude. Je déconne, tiens.

MÉLANIE

Vois-tu comme il se vide sur ma main, mon con ? Regarde : tout ton foutre qui dégouline. Tu m’en avais salement pissé. T’en as donc d’trop ? Moi j’vas le mettre dans ma bouche ; faut pas en laisser perdre, c’est du foutre de santé, qualité extra.

JULES

Et la galette à présent ? Combien que tu payes ? T’as fait des michés ?

MÉLANIE

Tiens, v’là cent sous.

JULES

C’est épatant : dire qu’y a des têtes de nœud qui payent pour avoir ton con. Faut-il qu’ils ne soyent pas difficiles. Qui est-ce que tu as fait, hier ?

MÉLANIE

J’ai fait l’curé, il m’a donné sa quête.

JULES

Comment est-ce qui te prend, c’t’oiseau là.

MÉLANIE

En levrette, et il m’caresse le dos en m’appelant grosse vache. Il se figure qu’il baise une vache.

JULES

Il n’se trompe pas.

MÉLANIE

Allons ! sois pas malpoli.

JOSÉPHINE (entrant)

Tiens ! v’là Jules ! Chouette, y a du pied. On s’baise, hein ! Bonsoir m’man.

MÉLANIE

C’est à c’t’heure là que tu rentres ? Non mais est-ce que tu t’fous d’nos gueules ?

JULES

Eh ben ! quoi ! si elle a fait un miché.

MÉLANIE

Elle n’a pas fait d’miché du tout, elle sort de chez cette putain d’Lucie je l’gagerai.

JOSÉPHINE

Merde !

MÉLANIE

Comment qu’t’as dit ?

JOSÉPHINE

T’as pas compris ? Parle à mon cul, il te répondra. (Elle fait un geste obscène.)

JULES

Oui, tu nous fait chier à la fin.

JOSÉPHINE

A-t-on jamais vu une vache pareille ; faut tout le temps lui bouffer le cul et elle n’est pas encore contente. Va donc chier.

MÉLANIE

Tu me l’payeras cher c’que tu viens de dire là.

JOSÉPHINE

D’abord tu vas m’bouffer à ton tour. Jules, fais-la mettre à genoux derrière moi. Fous-lui des coups, si elle ne veut pas.

MÉLANIE (battue)

Oh ! là, cochon, oh, oie, oie, oie.

JOSÉPHINE

Minette, allons ! mieux qu’ça. Tu n’es pas forte, tu sais. Mauricette le fait salement mieux. Tu n’écartes seulement pas les poils. Jules, fous-lui des coups d’pied dans l’ventre pour l’apprendre à se donner du mal.



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